« Les producteurs ont du mal à chiffrer leurs pertes, qui varient d’une année à l’autre, explique Alexandra De Serres, la chargée de projet d’Alternative Aliment-Terre. Les inclassés ne peuvent pas être vendus aux distributeurs. Certains producteurs ne savent pas vers qui se tourner pour les écouler. D’autres ont des ententes avec des banques alimentaires, mais même à ça, ils se retrouvent avec des produits avec lesquels ils sont pris. C’est là qu’on intervient, comme troisième volet de la chaîne. On espère toujours être le dernier recours, mais dans l’optique que tous les surplus finissent par être utilisés au bénéfice de la population. »

Des bénévoles récoltent des légumes pour les gens dans le besoin



