« Malgré les contraintes imposées par la prévention et le contrôle des infections (PCI), nos équipes sont super créatives pour donner vie à ces fêtes dans nos milieux. Nous devons constamment nous réinventer depuis le mois de mars », assure Josée Lévesque, chef de service des loisirs en CHSLD au CIUSSS de l’Estrie-CHUS.
Ce fut le cas à Pâques, à la fête des Pères, à la fête des Mères, ce fut encore le cas samedi lors de l’Halloween. Et ce sera pareil à Noël où les magnifiques arbres de Noël artificiels illuminés et tout décorés resteront bien rangés dans leur boîte…
Une Halloween… autrement
Le mot d’ordre de la direction du CIUSSS de l’Estrie-CHUS était clair pour les employés lors de la fête de l’Halloween: les déguisements des employés ne seraient pas tolérés. Cette tradition avait pourtant la particularité de faire sourire les résidents, d’apporter un brin de folie dans leur quotidien souvent monotone.
« Avec les éclosions et les veilles d’éclosions que nous avons présentement, nous devons mettre les équipements de protection individuelle (ÉPI) chaque fois que nous allons dans la chambre d’un résident. Ajouter un costume par-dessus nos vêtements, c’est plus compliqué, c’est une couche supplémentaire de risque de propagation de la COVID-19 », soutient Mme Lévesque.
Mais les employés n’ont pas dit leur dernier mot. « Certains contournent ça en mettant des chandails avec des dessins amusants. D’autres ont pensé mettre des chandails à manches courtes, et de se coller plein de tatouages sur les bras. D’autres ont des boucles d’oreilles aux motifs d’Halloween. Nous avons dû penser en dehors de la boîte pour réussir malgré tout à animer cette fête », mentionne la chef de service en donnant l’exemple de la parade des écoliers qui s’est tenue à l’extérieur du CHSLD de Weedon vendredi.
Lumières et guirlandes au plafond
Et déjà on pense à la période des Fêtes. Car là aussi, les contraintes liées à la PCI font bien mal. Toute décoration accessible aux usagers est proscrite. Parmi celles-ci: les arbres de Noël. On ne retrouvera pas de petites décorations de sapin de Noël ou de bonshommes de neige posés sur des comptoirs. On oublie aussi les guirlandes accrochées aux cadres de porte ou au poste des infirmières.
Source : Lire l'article complet par La Tribune