Pandémie oblige, la guignolée de Pointe-aux-Trembles-Montréal-Est prend une nouvelle forme cette année. Collectes de dons avec perche, bénévoles masqués, dons en ligne: toutes les mesures ont été prises pour subvenir à une demande alimentaire exacerbée par la crise sanitaire.
Alors que la guignolée des médias a annulé cette année sa collecte sur rue, une cinquantaine de bénévoles masqués étaient au poste sur divers coins rues de PAT/ME le 3 décembre, perche à la main.
Pour leur part, les automobilistes se sont cependant faits plus rares que les années antérieures.
«On voit l’impact du télétravail. Aussi, il y a moins de gens qui ont de l’argent: plusieurs n’ont que des cartes», souligne Caroline Bourgeois, présidente d’honneur de la guignolée et mairesse de RDP-PAT.
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La collecte n’est cependant pas terminée: pour une première année, il est possible de faire des dons en ligne jusqu’au 15 décembre via la plateforme La Ruche.
Une année différente
Mesures sanitaires oblige, des traditions, tel le décompte des dons après la collecte, ont dû être annulées. En effet, il faut cette année mettre les dons en quarantaine durant quatre jours avant de pouvoir y toucher.
«C’était beaucoup plus difficile avec la pandémie. Il y avait tellement de choses à penser», explique Denis Pelletier, directeur de la guignolée de Pointe-aux-Trembles/Montréal-Est.
En raison des incertitudes, pour une première année, explique M. Pelletier, la guignolée ne s’est fixé aucun objectif monétaire. «On ne savait pas à quoi s’attendre.»
Du côté des dons d’entreprises, la surprise a cependant été très bonne: leur contribution financière a dépassé celle de l’an passé, indique M. Pelletier.
Les montants amassés devraient être annoncés au cours des prochaines semaines. L’an passé, 72 000$ avaient été récoltés.
Une demande alimentaire accrue
Alors que l’insécurité alimentaire frappe partout au Québec en raison de la pandémie, PAT/ME n’est pas en reste.
Tous les dons de cette guignolée iront à l’organisme de dépannage alimentaire Action secours vie d’espoir. Ils serviront notamment aux dons de paniers de Noël et de cadeaux à des enfants dans le besoin.
Si les besoins ont été très prononcés à l’approche des fêtes, ils ne feront qu’augmenter, croit Louise Masquer, présidente de l’organisme.
«La pandémie n’arrête pas. On s’attend à ce qu’il y ait une hausse en janvier», soutient-elle.
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