« Certains disent qu’on nous retire notre bonbon après nous l’avoir donné », lance le président de la FADOQ Estrie.
« Mais nous ne voulons pas en venir à choisir qui soigner dans les hôpitaux par manque de ressource. Les quatre jours au départ, c’était pour se donner un peu de répit, mais ça ne se produira pas. Malgré tout, il ne faut pas lâcher. »
Paul Legault invite aussi la population à prendre soin des aînés les plus vulnérables. Notamment ceux se montrant plus craintifs face aux dangers de la contamination. « Il ne faut pas prendre de risque, commente-t-il. On doit les respecter. »
« C’est comme un contrat moral à respecter pour ne pas les mettre en danger. »
Les gens devront user d’imagination pour réussir à communiquer avec leurs parents âgés, poursuit Paul Legault. « Il y a des Facetime, mais ce ne sont pas toutes les personnes âgées qui sont à l’aise avec les nouvelles technologies. Il ne reste que le téléphone », fait-il remarquer.
« On pourra revoir des gens aller faire des petits coucous à distance sur le balcon des personnes âgées en résidence. Moi, je n’ai plus mes parents, mais laissez-moi vous dire que j’y irais pour les saluer, s’ils étaient vivants, malgré l’hiver et le froid… »
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