Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs
<p id="U1011217414715YD"><strong>Les soldes du Vendredi fou tout juste passés et le temps des Fêtes qui approche sont souvent synonymes de gaspillage et de dépenses inutiles… Il existe cependant une solution fort intéressante pour faire plaisir sans se ruiner et dans le respect de l’environnement : les cadeaux de seconde main. Deux expertes prodiguent ainsi leurs meilleurs conseils pour ne pas se tromper. Suivez le guide !</strong></p>
S'il est une chose à toujours garder en tête lorsqu’on se lance dans les achats — et c’est d’autant plus vrai pour ceux d’occasion —, c’est que les cadeaux que l’on envisage d’offrir sont très personnels et doivent correspondre aux goûts de la personne qui va déballer son paquet. Pour se démarquer, Émilie Carrière, cofondatrice de la boutique Inédit.e et propriétaire de la marque vintage Paris-Montréal, encourage à déposer des cadeaux de seconde main au pied du sapin. « Ça fait souvent un bel effet auprès de nos proches et c’est très satisfaisant, car on prend le temps de choisir quelque chose de spécial pour eux », s’enthousiasme-t-elle.
Magasiner l’esprit ouvert
Le temps, justement, est un paramètre à prendre en compte quand on décide de s’embarquer dans l’aventure du seconde main pour les fêtes de fin d’année. Pour Marie-Claude Masson, directrice communications et marketing de Renaissance, un organisme québécois à but non lucratif du marché d’occasion qui revend les dons à petit prix tout en facilitant l’insertion socioprofessionnelle et en incitant chacun à poser des gestes concrets pour préserver l’environnement, il s’agit d’une véritable course contre la montre. « Il faut souvent magasiner à différentes adresses et à différentes dates pour trouver la perle rare, explique-t-elle. Garder l’esprit ouvert aussi et, peut-être, ne pas avoir une idée trop précise de ce que l’on souhaite offrir. » Selon elle, tout est en fait une question de créativité et d’originalité. « Quand on est nostalgique, par exemple, les friperies sont les endroits tout désignés », ajoute Mme Masson.
Émilie Carrière suggère pour sa part de privilégier des morceaux classiques. « Chez Inédit.e, nous vendons beaucoup d’accessoires, comme des foulards, des ceintures et des sacs à main, mais aussi de la décoration, comme des miroirs », dit-elle. En ce qui concerne les vêtements, d’après elle, un cardigan en cachemire, un tricot de couleur neutre ou bien une chemise en soie sont des pièces intemporelles, « souvent des pépites très peu portées », faciles à trouver que tout un chacun pourra « chérir pendant des années ». Pour faire durer les cadeaux d’occasion, cette vendeuse spécialiste en seconde main conseille par ailleurs de « bien regarder les étiquettes avec la composition et les matières premières » lors des sessions de magasinage.
Longue liste d’avantages
Alors que les achats d’occasion sur Internet sont souvent très tentants, Émilie Carrière propose plutôt de se déplacer en boutique. « En ligne, on ne sait jamais trop dans quel état on va recevoir l’article… Et puis, qu’est-ce que ça signifie quand la description indique “en bon état” ? » soulève-t-elle. Pouvoir toucher, regarder avec attention, voire essayer les objets de convoitise est, de ce fait, un gain précieux de temps et d’argent. « Chez nous, tout ce que nous proposons est une vente ferme, c’est vraiment mieux de ne pas te tromper pour les cadeaux qu’on veut faire », prévient-elle. Dans les commerces Renaissance, les échanges sont possibles, mais dans un délai de trois à sept jours — exception faite des appareils électroniques, qui sont remboursables —, ce qui laisse une marge de manoeuvre minime lorsqu’il est question d’offrir des cadeaux. En cas d’hésitation, Marie-Claude Masson signale l’option de la carte cadeau. « C’est parfait pour le petit de bas de Noël et encourager quelqu’un à essayer la seconde main », fait-elle remarquer.
À ce propos, Marie-Claude Masson souligne que le marché d’occasion est en croissance et se démocratise. « Auparavant, à Renaissance, nos dons provenaient des classes aisées et étaient destinés aux classes populaires. Maintenant, ça s’équilibre et tout le monde se procure du seconde main. Il ne faut pas être gêné d’en porter et d’en avoir », s’exclame-t-elle.
Pour Émilie Carrière, enfin, qu’il s’agisse de vêtements ou d’objets, « si on n’est pas sûr de soi, on n’achète pas, car le but de choisir de faire des cadeaux d’occasion est d’éviter la surconsommation ». De plus, le seconde main permettrait, toujours selon elle, « de se sensibiliser à ce que l’on possède, d’y prêter attention et d’en prendre soin ».
Ce contenu spécial a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.
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