Covid-19: la collecte de jouets des pompiers remise en question

Covid-19: la collecte de jouets des pompiers remise en question

Les pompiers de Montréal ont dû cesser la collecte de jouets dans les casernes à la suite des directives de la Santé publique.

Cette situation remet en question la manière de procéder afin de garnir les paniers de Noël cette année.

La décision n’a pas encore été formellement prise par le conseil de direction de l’Association des pompiers de Montréal, selon le porte-parole Alexandre Dumas, mais elle devrait être prise d’ici peu, possiblement le 13 novembre au matin. Il y a des solutions alternatives qui sont envisagées à cause de la Covid-19, mais elles doivent encore être acceptées.

Si rien n’est confirmé pour l’instant, l’une des solutions envisagées pour sauver la campagne annuelle des paniers de Noël des pompiers et pompières serait de collecter uniquement des jouets neufs auprès des entreprises. Pour ce qui est des dons en argent, une sollicitation faite virtuellement est considérée.

«Il y a d’autres partenaires là-dedans. Il y a la Ville. Il y a aussi des entreprises privées qui étaient des commanditaires et qui fournissaient beaucoup de biens, de services et de contributions financières», explique M. Dumas.

«Le temps de ficeler tout ça, on ne sait pas encore quelle forme cela va prendre». – Alexandre Dumas, Association des pompiers de Montréal

En 2019, 3850 paniers de Noël ont été distribués à autant de familles dans le besoin, selon le porte-parole. Elles sont sélectionnées par la Société de Saint-Vincent de Paul, un organisme d’entraide qui a été fondé en 1848. De plus, trois jouets ont été donnés à chaque enfant des familles choisies.

Toujours l’année dernière, 11 050 personnes seules ont reçu une aide directe sous la forme de cartes cadeaux d’au moins 250 $ permettant de se procurer de la nourriture ou des produits de première nécessité.

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À propos de l'auteur : Journal Métro

Disponible dans plus de 1 000 points de distribution du lundi au vendredi, l'édition montréalaise du journal international Metro est une des seules à être imprimée français en Amérique. C'est également le quotidien le plus lu à Montréal (un million de lecteurs par édition). (Wikipédia)

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