COVID-19: quatre jours de rassemblements pour les Fêtes

COVID-19: quatre jours de rassemblements pour les Fêtes

Le réveillon de Noël se tiendra en famille cette année, malgré le spectre de la COVID-19. Québec permettra la tenue de rassemblements à 10 personnes pour quatre jours consécutifs de la période des Fêtes.

Il s’agit des 24, 25, 26 et 27 décembre. Aucune limite de ménages ne sera imposée, mais les Québécois devront limiter leurs contacts le plus possible avant et après leur réunion familiale, a indiqué jeudi le premier ministre François Legault.

Les rencontres entre amis feront aussi partie des rassemblements permis, a affirmé l’élu, flanqué jeudi des ministres de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, et de l’Éducation, Jean-François Roberge. Le directeur national de santé publique, Horacio Arruda, était également sur place.

«J’ai besoin de voir ma famille», a souligné le premier ministre lui-même, pour expliquer sa décision finale. Il demande aux Québécois de respecter un «contrat moral».

Les rassemblements pour le jour de l’An, eux, ont été écartés par la Santé publique. «On regarde le Bye-Bye!», a lancé à la blague le premier ministre. Le ministre de la Santé d’ajouter: «et on essaie d’oublier 2020».

Les mêmes vacances

Par ailleurs, Québec n’étirera pas les vacances hivernales. Du 17 au 22 décembre, cependant, les écoles primaires et secondaires du Québec fermeront pour fournir des enseignements à distance. Sur cette période, les services de garde seront uniquement offerts aux travailleurs des services essentiels.

M. Legault lance un avertissement: ces allègements sont «sujets à ce que la situation se détériore pas d’ici le 24 décembre».

«Il y a comme un « si »», a-t-il martelé.

La décision aura été prise sur le tard. Selon plusieurs médias, jusqu’à aujourd’hui même, le gouvernement planchait sur plusieurs scénarios.

Mardi, encore, M. Legault avait fait allusion à une annonce à venir, sans toutefois en préciser la teneur. «Ce qu’on regarde, c’est peut-être d’allonger un peu les vacances après le jour de l’An», avait alors évoqué l’élu caquiste, sans confirmer son choix final.

Le premier ministre avait aussi appelé la population du Québec à «faire des efforts d’ici Noël» pour abaisser la courbe des cas, toujours dangereusement élevée.

Soupirs de soulagement

Le prolongement des vacances de Noël, craint par plusieurs représentants syndicaux, n’aura pas donc pas lieu. L’«Alliance des profs de Montréal» qualifie la décision de «raisonnable», dans le contexte.

«Si le téléenseignement est la décision privilégiée, alors toute l’énergie nécessaire doit être déployée afin que toutes et tous aient accès à du matériel informatique et une connexion Internet fiable», a réitéré sa présidente, Catherine Beauvais-St-Pierre, dans une déclaration transmise à Métro.

En matinée, les trois des principaux regroupements syndicaux québécois – la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) – avaient fait une rare sortie commune pour demander au gouvernement de la «cohérence» dans sa prise de décision.

«Fermer les écoles tout en maintenant ouverts les services de garde serait aussi efficace qu’un produit homéopathique», avait martelé dans un communiqué la présidente de la CSQ, Sonia Ethier.

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À propos de l'auteur : Journal Métro

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